LE BUG DU SITE ELECTIONS 2002 :
LES FAITS : Le 27 septembre 2002 . C'était les premières élections sous l'ère Mohamed 6 . Et le roi les voulair libres et transparentes . Le département de l'intérieur , confié à l'époque à Driss Jettou , met alors les gros moyens : Un réseau Intranet reliant plus de 500 terminaux au serveur du ministère devait permettre la collecte des résultats du scrutin en temps réel et livrer le verdict des urnes dans les 24 heures . Mais lors de la nuit électorale , un mystérieux BUG informatique compromet l'opération .
LA VERSION OFFICIELLE : Pour expliquer ce Couac , le ministère de l'intérieur tergiverse . Tantôt il invoque une panne de courant due à la saturation du serveur du ministère , tantôt il souligne la mauvaise préparation des personnes censées saisir les données dans ce nouveau dispositif et qui ont finalement préféré procéder manuellement .
LES ZONES D'OMBRE : Tout se déroulait le plus normalement du monde durant les premières heures de cette nuit du 27 septembre . Au siège du ministère de l'intérieur , les principaux leaders des formations politiques défilaient pour recueillir les dernières news et répondre aux questions de la presse . Plus tard dans la soirée , les premières fuites sur les résultats parlent d'une tendance qui se dégage : Le parti justice et développement (PJD) est en train de rafler la mise . Allait on assister au raz-de-marée islamiste tant redouté ? La question taraudait tous les observateurs politiques . Et , curieusement , c'est à ce moment tardif de la nuit que le site : elections2002.ma , rend l'âme . Les sécuritaires du pays auraient-ils paniqué au point d'abondonner la démarche de transparence totale pour influer partiellement sur les résultats ? S'il s'agissait d'une simple panne technique , ne pouvait-elle pas être réparée ? Certains parlent même d'une visites des hauts sécuritaires de l'époque au back-office du ministère de l'intérieur ou étaient centralisés les résultats . Quoi qu'il en soit , aprés deux jours de comptage manuel , le verdict est tombé : L'USFP arrive en tête avec 50 sièges , talonné par le parti de L'istiqlal avec 48 sièges , mais le PJD triple ses performances par rapport à 1997 en s'adjugeant 42 fauteuils de députés . Le parti islamiste confirme dès lors son statut de force politique avec laquelle il fallait compter ... A SUIVRE /
// VOTRE AMI LE VEILLEUR //
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